jeudi 4 octobre 2018

ESSAI de l'ENERGICA EVA 80kW

Essai ENERGICA EVA
En cette fin septembre 2018, en plein été indien, j'ai eu la possibilité près de 2 ans après un premier contact d'essayer la ENERGICA EVA en version 80kW.

J'ai pu ainsi parcourir près de 300kms à son guidon, en trajet domicile -travail mais aussi en mode balade.
Température +/-25°C – beau temps

Premier jour : Départ Lyon 76, avenue du Maréchal de Saxe, CITY BIKE 69
Mode URBAN et régénération MEDIUM
Sortie Lyon par l’avenue Mal de SAXE et avenue du mal FOCH puis le tunnel de Croix Rousse et les bords de Saône





Arrêt Bocuse à Collonge-au-Mont-d’or Puis Neuville, Quincieux, Anse et Villefranche/Saône-Limas.


Aux premiers tours de roues en ville la ENERGICA EVA est ressentie comme une moto lourde à l’arrêt et à (très) basse vitesse. Elle est vive à l’accélérateur en URBAN et le frein moteur important sur MEDIUM.
En fait il est plus confortable de passer en mode de régénération LOW : moins d’à-coups mais déjà plus de frein moteur qu’une ZERO SR en régénération 100%.
Puis au fils des kms on prend facilement confiance et une fois passé 20km/h le poids ne se fait plus (vraiment) sentir.
La moto devient même assez maniable et surtout très saine et franche.




Attention toutefois aux réglages de suspensions : il faut trouver ses marques entre fermeté et légers louvoiements de l’arrière en appui sur route dégradée si on est trop souple !
Le saute-vent est efficace.

L’ENERGICA aux premières accélérations donne une impression – à soi et aux autres usagers – de moto à réaction, tant par la puissance des accélérations que par … son bruit !
Etonnant pour un véhicule électrique. Si un scooter électrique Niu est carrément furtif et une ZERO un poil siffleuse avec sa courroie, la ENERGICA se rapproche de la De Lorean du Doc Marty : on ne passe pas inaperçu.
On est surpris au départ et puis on s’y habitue, voire on s’en amuse.

A vitesse constante il devient plus réduit.


Sur ce premier trajet, en mode observation, première surprise l’autonomie est bonne et largement suffisante dans la cadre de la majorité des trajets domicile-travail !
On peut tabler sur 140kms sur ce type de trajet. Au vu des caractéristiques techniques (capacité batterie, puissance et poids), je ne m'attendais pas à tant !

















Le lendemain matin, fait amusant, la batterie affiche 80% au moment du départ contre 76% la veille au soir.
Je m’attends donc à perdre 4% dès le départ, mais non !

Je règle sur SPORT et régénération HIGH pour une séance de musculation matinale !

Je prends cette fois le chemin le plus direct, le plus rapide par l’ex N6 avec une arrivée à Lyon en récupérant l’A6 à Dardilly.

Je roule moins « à la cool », un peu plus comme nombre de motards, c’est-à-dire « un poil » plus vite que les voitures…



Au sujet on notera que les limitations sont finalement assez bien adaptées à la ENERGICAen miles-per-hour !
Je m’arrête pour prendre une photo devant un resto sympa (pub) en bord de l’ex N6 et le proprio (motard tatoué) vient à moi en me disant « je vous ai entendu arriver avec un bruit bizarre » !
Je ne rêve donc pas, en ENERGICA on nous entend arriver : bonne nouvelle pour les motard ayant horreur du vide acoustique !
Je reprends la route et arrive sur l’A6 : longue descente aux allures légales (mph… ?) et un peu d’inter-file avant le fameux tunnel sous Fourvière : warning et pleins Phares !
Aucun souci, les voitures se poussent avec la lumière diffusée par les deux optiques avant !
C’est ensuite l'entrée dans Lyon par les quais de Rhône puis l’arrivée Avenue de Saxe.
66kms parcourus, 116 d’autonomie affichée (avec l’entrée dans Lyon prise en compte) et au final surtout 43% consommé pour les 66 kms sur cet AR domicile-travail.



Une règle de 3, plus parlante que l’autonomie restante, nous donne une autonomie de 150kms, soit même un peu plus que la veille !

En fait j’ai consommé 24% sur l’aller et 23% sur le retour : Bizarrement la dépense énergétique est finalement assez proche pour deux parcours effectués très différemment.









Peut-être une explication : le mode régénératif en HIGH au retour sur un trajet plus rapide serait-il vraiment venu m’aider dans ma conduite plus « agressive » ?
Il faut dire que je n’ai pas touché aux freins BREMBO, à peine au moment de poser le pied aux feux. On pourrait presque gagner un peu de poids en enlevant les lourds étriers et disques !




Je recharge à la concession pour préparer la suite de l’essai : prise standard, réglage du chargeur sur 13A (réglable de 6 à 13A), et branchement sur la partie type2 de la CCS.




L’ENERGICA se met en charge puis le refroidissement s’active : ça ventile ! Fin de charge : 100%, autonomie affichée 234kms !!!

Explication : les derniers kilomètre avec l’inter-file et le roulage urbain sont pris en compte !


Retour le samedi en fin de journée :
LYON 3 vers BRON puis BRON-LIMAS par le périphérique et l’A46 !
Ce trajet en début de soirée est plus rapide que les précédents, voir indécent mais chut !

Le tableau de bord en mode graphique est parlant ! 47 kms parcourus, 45% restants.
soit environ 80kms d'autonomie !
Moyenne 10.5kwh/100kms pour une engin de 350kg avec le pilote.

A rapprocher de la consommation d'une voiture électrique style ZOE ou LEAF...
Que dire ? chut ! Voir photos !


Le lundi, après une charge à 100% je prends cette fois la route de Lyon en fin de journée mais en passant en mode balade par le Beaujolais.Arrivée par Vaise puis Croix Rousse avec un retour par les bords de Saône.
Moyenne 8.4kWh/100kms.
La différence n'est pas négligeable.














J’en profite aussi pour faire quelques tests des différents modes de conduite et notamment des 4 modes de régénération : SANS – LOW – MEDIUM - HIGH
J’ai en effet noté pendant tout cet essai que le frein moteur et donc la régénération est (très) important surtout sur les deux derniers modes : MEDIUM et HIGH.
Ainsi j’ai eu l’idée faire le test de lâcher de l’accélérateur à 100km/h sur chaque mode et de noter la puissance (en kw) de régénération :
- Low : 9kw
- Medium : 13kw
- High : 17kw !!!! on comprend mieux la puissance du frein moteur !

Retour Lyon Saxe le mardi matin : 102kms parcourus depuis lundi. 32% restants, soit par règle de 3, encore 150kms d’autonomie en mode domicile-travail !
Cela démontre qu'en trajet domicile-travail en roulant souplement (le couple le permet), l'autonomie est suffisante. On charge chaque soir, ou un soir sur deux et on n'a aucune crainte.

Au final durant cet essai j’ai roulé en configuration :
- URBAN (couple limité à 158Nm – supérieur à une DUCATI 1299 Panigale…) et SPORT (couple de180Nm)
- LOW et MEDIUM
Le plus confortable au quotidien pour limiter les à coups est URBAN et LOW.
Le plus optimisé est SPORT et MEDIUM.
Le mode HIGH en régénération est assez délicat à doser et serait capable de rendre les freins sans intérêt si ce n’est en freinage d’urgence !

A noter que le mode ECO limite le couple à 110Nm (un peu en dessous d’une Ducati Monster 1200) et le mode RAIN à 90Nm (> Ducati Monster 821)

Coté recharge on aborde le gros point fort des ENERGICA !
Chez soi sur une prise 230V : chargeur réglable de 6A à 13A. 3h30’ de 0-100% en 13A

Mais surtout sur une prise CCS de borne rapide publique : charge à 20kW soit 80% de charge en 30’

J’ai donc profité de cet essai pour passer voir deux sites de charge de la CNR à Lyon :
- Ecully - Chemin du Perollier
- Lyon 2 – rue Ravat

Cette capacité de recharge sur borne rapides en CCS-COMBO permet une virée « plein sud » en ENERGICA, ce qui est une première en 2 roues.
La CNR en a implanté tout au long du Rhône !




















En résumer conduire une ENERGICA est une sensation unique – voire démesurée - de puissance.
Mais le plus étonnant reste qu'une utilisation quotidienne est tout à fait possible grâce aux réglages de mode de puissance/régénération mais aussi en utilisant le mode de fonctionnement à 2.8kmh en marche avant et arrière pour les manœuvres !
Une fois passé les 20kmh, la moto devient franchement facile et adaptée à un usage quotidien.
Et une fois sortie de la ville, aucune thermique ne rivalisera, le plaisir en plus de disposer d’une machine d’exception, voire en avance sur le temps !

Pour faire un clin d’œil à ses origines italiennes et à l’art de la séduction, l’ENERGICA est intimidante à aborder mais au final elle sait rester modeste tout en dégageant un « sex-à-piles » énorme !

A noter qu'il existe une version EVA de 107kW et une EVA EsseEsse 80kW!!!!

Et une EGO 107kW
 

Les ENERGICA EVA et EGO sont disponibles à l'essai chez Citybike38/Citybike69, tout comme les ZERO Motorcycles !



mardi 7 novembre 2017

Essai de la Mini Countryman Hybride recheargable (Plug-IN)


Bonjour,

Comme vous le savez, je tiens depuis mars 2017 le Showroom Citybike69, dédié aux 2 roues électriques et situé Avenue de Saxe à Lyon.

Nous sommes implantés entre Tesla et Mini (la panneau ZERO Motorcycles, c'est nous!)et c'est donc tout naturellement que je rencontre régulièrement mes confrères pour discuter électromobilité.
 
Mini a annoncé l’arrivée dune Mini e-Cooper mais a aussi à son catalogue depuis le printemps 2017 une hybride rechargeable !

C'est ainsi que le Mini Store 6ème Avenue de Lyon-Saxe m’a prêté pour essai une Mini Countryman e-All4...

Première impression : c'est une Mini...Maxi !

Elle entre plus dans la catégorie des compactes que des citadines de par sa taille, mais aussi de par ses caractéristiques mécaniques : plus de 220ch cumulés, 4 roues motrices et un équipement à faire pâlir nombre de berline premium !
 
Le tarif pourra faire aussi pâlir les acheteurs potentiels, mais au risque de passer pour plus riche que je ne le suis, la finition, les équipements et les prestations s'efforcent de justifier ce tarif élitiste.

De plus comme beaucoup de modèle d'essai, « le mien » est full options !

Si le prix de base commence 38900€, le modèle essayé atteint les 50620€, jugez plutôt :

·         Finition Exquisite

·         Peinture Lapis Luxury Blue

·         Jantes 19'' avec pneus 225/45/19 run flat

·         Bandes de capots noires, toit noir

·         bandes de surface intérieure illuminées

·         Packs Evasion, City Zen et Hightech (TO électrique, Park Assist, sièges chauffants, affichage tête haute, GPS et j'en passe...)
 
J'ai donc eu le plaisir de rouler dans un véhicule extrêmement bien équipé et à la finition haut de gamme !

Comme dirait mon épouse, « cette Mini elle a tout, je vais jouer au Loto et si je gagne, je l'achète ». no comment !


Cette Mini dispose de 3 modes de conduite sélectionnables depuis un bouton situé à côté de celui permettant le démarrage :
  • Auto eDrive qui correspond au mode de fonctionnement « par défaut » avec un conduite en mode électrique allant jusqu’à 80 km/h,
  • Max eDrive permettant un usage intensif du moteur électrique dont la vitesse de pointe monte jusqu’à 125 km/h
  • Save eDrive qui permet de maintenir le niveau de batterie à 90 % pour un usage ultérieur. Ce mode est évidemment plus gourmant pour le moteur thermique.
 
Je suis donc rentré de Lyon à Villefranche samedi soir en passant chercher ma fille ainée à Villeurbanne.
Départ Avenue de Saxe vers Villeurbanne puis demi-tour et traversée de Lyon via Bellecour en direction Fourvière.
Pause courses à Auchan Dardilly.

Tout ce trajet urbain a été effectué en mode Max eDrive et la Mini devient ainsi la reine des « bouchons lyonnais » : nous sommes dans une luxueuse urbaine électrique et cela aide beaucoup pour supporter les embouteillages.

Le silence est royal, la sono plutôt correcte, le confort excellent même avec les jantes 19'' et l'intérieur est un
luxueux cocon avec ses sièges en cuir bien enveloppants et son éclairage d'ambiance!

Je suis ensuite passé en mode Auto eDrive de Dardilly à Villefranche par la N6 en laissant ainsi la Mini gérer le mix électrique/thermique.

Retour à la maison après 40kms parcourus, batterie déchargée et consommation d’essence à 3.0l/100kms.
 
De quoi à vous faire oublier le diesel, bruyant, polluant, gluant et odorant à la station service.

Mais branchons la voiture et allons dormir. Suite de l’essai demain matin.

Le lendemain, ma petite famille embarque dans la Mini, direction Equita Lyon.
Nous prenons donc l’autoroute A6 à Villefranche-sur-Saône en direction de Eurexpo puis l’A46 et le périphérique.

Sélection encore une fois du mode Auto eDrive.
Je roule aux vitesses légales et le mode électrique n’intervient (quasiment) pas.
 
La consommation sur ce type de trajet s’en ressent de suite et nous frôlons les 9l/100 sur la partie autoroute/voie rapide.

Au moins nous préservons notre "potentiel électrique" pour le trajet urbain.
 
La partie péri-urbaine en contournant Lyon et arrivant sur Bron permet enfin d’exploiter à nouveau le mode Max eDrive et de finir un peu en dessous de 7l/100 de moyenne.
Rien de très exceptionnel mais la gestion des ressources est donc logique et la conso sur voies rapides s’explique par le poids du véhicule et sa surface frontale sur un trajet où l’électrique n’apporte que peu son soutien au moteur thermique.

Au retour, je me prends à devenir joueur comme avec une voiture électrique pure (n’oubliez pas que c’est mon « dada ») : nous repartons par le périphérique et sortons vers l’A46 à nouveau. Mais là, l’ordinateur de bord nous dit qu’il ne reste que 27kms d’autonomie essence et que notre domicile est à 32kms… Et il n’y a plus de réserve en électricité dans la batterie.

Je me dis que se serait dommage que l’hybride ne nous sorte pas de ce mauvais pas et qu’il faut donc être joueur !

Nous prenons alors la direction de la maison par la route, terrain plus propice aux phases de régénération et donc d’optimisation de l’hybridation.

Nous rejoignons ainsi la route des bords de Saône et finalement arrivons à la maison avec 15kms d’autonomie « essence » restante ! Nous sommes LARGE !
La fonction hybride a donc parfaitement joué son rôle et l’électricité régénérée en phase de décélération/freinage nous a permis de rouler sans consommer sur certaines parties du trajet telles que les traversées de village !
Mission accomplie Miss Mini Hybride !

 
Je rebranche le soir, comme la veille, la Mini chez moi sur une simple prise de courant, charge programmée depuis l'ordinateur de bord selon les horaires HC de mon compteur EDF.
 
Lundi matin, jour de repos pour moi, je vais faire du quotidien (aller chercher mes filles au collège/lycée et faire des courses en local).
Tout cela se fera en mode tout-électrique (Max eDrive pour mémoire), l’autonomie étant largement suffisante pour ce type d’utilisation : on a sans précautions particulière (chauffage réglé en automatique – radio – sièges chauffants), un peu plus de 25kms possibles en ville.

Puis après avoir redéposé mes filles à 13h30 au lycée, je pars en direction de Beaujeu via Belleville pour une virée dans le Beaujolais : les couleurs d’automne dans les vignes me donnent envie de faire quelques photos.
 



 

Pour cela je décide de me mettre en mode Auto eDrive et de laisser la Mini choisir son fonctionnement lors de cette ballade.

La sortie de Villefranche se fait ainsi en tout électrique ce qui est logique. Plus bizarrement, le mode électrique est conservé une bonne partie du trajet vers Belleville sur l’ancienne N6. De ce fait la conso essence reste très faible mais l’autonomie électrique fond à vue de cadran !

Evidemment dans ces conditions la batterie de 7.6kWh se vide rapidement (Une moto Zéro 2018 en version 7.2kWh pour 145kg parcourt 110kms, alors une Mini Countryman...)

 
On a l’impression que la Mini privilégie l’électrique tant qu’il y en a…
Bien sur un trajet de 30kms, mais qu’en est-il ensuite ?

Arrivé à Beaujeu après 31kms parcourus
je constate effectivement que la Mini a utilisé toute sa batterie (conso de 14kWh/100) favorisant la conso en essence qui du coup affiche un excellent 3l/100 sur un trajet routier.
 

 

Mais que va-t-il se passer maintenant pour la suite du parcours ?

Je repars donc de Beaujeu et m’aperçois rapidement que le mode tout électrique intervient logiquement beaucoup moins.
 
La Mini fonctionne alors telle une hybride non rechargeable.
 
Je roule principalement en thermique et seules les phases de décélération/freinage me procurent par la régénération un peu d’électricité pour parcourir quelques centaines de mètres lors des traversées de village.

 
Dès lors, sur cette seconde partie au travers des vignes du Beaujolais, ma consommation d’essence remonte.

Et j’arrive chez moi avec une consommation essence-électricité notablement modifiée:

- Moyenne d'essence de 5l/100kms, évidemment en hausse,
- moyenne d’électricité de 8.6kWh/100kms, évidemment en baisse

sur un total de 74kms dont 43kms depuis Beaujeu où j'étais arrivé pour rappel avec un conso de 3l/100kms et 14kWH/100kms


On peut donc en déduire dans ces conditions une consommation comprise entre 6.5 et 7l/100km d’essence.

C’est bon, vous suivez ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je décide donc pour mardi matin d’effectuer le trajet Villefranche-Lyon Saxe en prenant la main sur la Mini et en mode « gestion Thierry ».

Je branche la Mini à nouveau pour la nuit et en profite aussi pour paramétrer le chauffage afin de trouver au moment de mon départ au matin une voiture thermiquement accueillante. C’est un des points très agréables des véhicules électriques et hybrides rechargeable, alors j’en profite.

Evidemment cela permet aussi de moins tirer sur la batterie puisque la voiture se réchauffe en étant branchée et n’a plus qu’à entretenir la température souhaitée. L’autonomie s’en retrouve optimisée.
 

Mardi matin, je monte donc dans une Mini chauffée à 20°C avec 5°C dehors ! Siège chauffant en position 1 sur 3 : Me voici parti.
Je vais donc gérer « en manuel » et je passe par la N6 et l’A6 à Dardilly :
- Sortie de Villefranche, traversées des villages et relances jusqu’à 90km/h en mode électrique,
- Passage en mode thermique au dessus et pour doubler,
- puis descente A6 vers Fourvière, embouteillage, tunnel et trajet urbain dans Lyon en tout électrique !
Et là, évidemment, la Mini devient redoutable : 32kms parcourus à 48km/h de moyenne (2kms de bouchons avant Fourvière et traversée de Lyon jusqu’à Saxe comprises) en consommant seulement 13kWh/100kms d’électricité et 1.4l/100kms de super 95 !
 

 

Je sors ma calculette :

13kWh x 0.12€ (tarif HC) + 1.4L x 1.40€ = 3.52€ aux 100kms !
l'équivalent financier de 2.8L de gasoil !
 
Et au delà du coût, ce sont des rejets proches de zéro pour aller travailler!

Qui dit mieux au quotidien ?

  
Vous le comprendrez aisément, j’ai été conquis par cette voiture un peu hors du commun :

-      Une Mini plus Maxi que Mini

-      Un équipement luxueux

-      Une finition de belle facture
 
-    Un confort de qualité

-      Un comportement routier  à la fois rassurant et potentiellement joueur

-      Une polyvalence extrême : électrique, hybride, essence, 4 roues motrices.

-      Une motorisation au style "Dr Jekill et Mister Hyde".

A ce dernier propos, comprenons nous bien, cette Mini fait partie des voitures très performantes mais pas impressionnantes.

Ce n’est pas une sportive pour faire des temps sur circuit et elle ne vous en mettra pas plein les oreilles comme une Mini John Cooper Works.
Elle se rapproche plus des très bonnes grandes routières et il faut se méfier si on veut conserver son permis : On roule très facilement à des vitesses inavouables sans forcer et il faut surveiller son compteur : merci au passage à l’affichage tête haute avec rappel des panneaux de limitation !
 
Cette Mini est une étonnante compacte polyvalente, performante et luxueuse, économe (au moins) à l'usage, et peu polluante !
 
What Else ?
 
On pourrait souhaiter une gestion plus optimisée, en réservant par exemple 20% de la batterie à une utilisation hybride, et une évolution prochaine (prix et densité des batteries aidant) vers les 50kms en mode électrique : il faudrait une batterie de 14kWh soit environ 80kg (c'est la version batterie installée classiquement sur une moto Zéro SR ou DSR 2018 entrainant un moteur de 52kW, cela ne devrait pas poser de problème de place et de poids sur une Mini!)
Et côté finance, une version Mini Cooper hybride de base aux alentours de 32000€ !
 
Alors si je suis toujours un fervent adepte du 100% électrique, je pense que je vais écouter mon épouse et aller jouer au loto, sait-on jamais !

 
Un grand merci à 6ème Avenue pour cet essai longue durée : ils sont aux petits soins pour leurs clients comme nous aimons l’être aussi chez Citybike69 et ce sont des professionnels passionnés !




jeudi 2 novembre 2017

La France electrique Tour 2017 en ZEROMOTORCYCLES SR !

Le #FranceElectriqueTour 2017 et #Citybike69

Après avoir participé au France Electrique Tour en 2016 pour l’association Leaf France Café au volant d’un NISSAN e-nv200, j’ai décidé avec le soutien de #zeromotorcycles d’engager pour la première fois une moto électrique à la 3ème édition de ce Rallye.

Ainsi donc, Citybike69 sera le concessionnaire lyonnais de Zéro Motocycles présent sur le FET2017.

Le France Electrique Tour a pour vocation de prouver les capacités des VE à parcourir de longs trajets et à tester les points de charge installés sur notre territoire. Il a ainsi pour partenaires de nombreux syndicats d’énergie actuellement engagés dans des phases de déploiement de bornes de recharges.
Il était naturel, essor du 2 roues électrique oblige, de prouver que s’aventurer hors des villes était possible !

Et comme chez #citybike69 on aime prouver ce que l’on dit, on le fait !

Vous allez ainsi lire le compte rendu de notre périple : l’équipage Citybike69-Leaf France Café se compose de 3 personnes et de 2 véhicules.
• Une moto Zéro SR de série (Moteur 52kW et batterie de 13kWh), équipée de l’option Powertank (batterie supplémentaire de 3.3kWh).
• Un Nissan e-nv200 qui nous permet de transporter nos affaires personnelles et les accessoires de charge.
 

En effet nous avions emmené 2 chargeurs externes qui branchés en parallèle sur 3 prises 220-240V-16A avec le chargeur de la moto permettent de charger en 3.3kW.

Dans ces conditions, la Zéro dispose d’une autonomie réelle comprise, selon le parcours et la conduite, entre 200 et 270kms, alors que le Nissan e-nv200 peut compter quand à lui sur « seulement » 90 à 130kms.

La moto se recharge uniquement sur des prises 220V16A (lent mais pratique à trouver) alors que l’e-nv200 peut se brancher aussi en 220V-16A (12 heures de charge – typiquement la nuit), en 6.6kw (env. 4 heures de charge) ou en Chademo (typiquement 80% en 30mn).

On le verra plus tard, mais on comprend que les cycles de charge de l’une et l’autre ne sont pas identique, non seulement en raison des autonomies très différentes mais aussi du coup des besoins et disponibilités des bornes.

Ainsi en premier lieu, avant notre engagement, nous avons dû convaincre l’organisateur Jean-François Villeret de #TourVehiculesElectriques – heureusement à la fois joueur, à l’écoute et confiant – que la moto ne perturberait pas l’organisation globale du rallye. Grand merci à lui pour sa confiance !

LUNDI 9 OCTOBRE 2017
Après un départ de la concession Zéro Motocycles de Lyon, me voici (Thierry Meurice de Citybike69) en route lundi 9 octobre au matin en route pour le point de rassemblement à Aix en Provence.
Première étape au Leaf France Café pour récupérer le Président de l’association et ami
Seb Gall. La Zéro est dans le Nissan e-nv200 avec tous nos bagages et accessories…
Nous prenons ensuite la vallée du Rhône avec pour repères les bornes de charges rapides de la CNR (hors autoroute) et du réseau SODRETEL (sur autoroute).
 

Nous rejoignons ainsi, après de arrêts à Laveyron (borne CNR), Montélimar (borne Sodretel), Avignon le Pontet (borne Auchan), le point de rassemblement qui se tient à côté d’Aix au SMED13.

Nous y retrouvons Sophie Bonnin, membre du Leaf France Café roulant habituellement en Renault Twizy. Elle sera la conductrice principale du Nissan e-nv200.
 

Une grande partie de la production automobile électrique est présente (Tesla S, Renault Zoé, Nissan Leaf, Kia Soul, Nissan e-nv200) ainsi qu’une surprise : La nouvelle Nissan Leaf 2018, avec ses batteries de 40kWH en version conduite à droite (japonaise) ! Elle nous accompagnera tout au long de ce rallye.

Pour la surveiller, un e-nv200 aux couleur de la Police Municipale sera présent !
 

Nous ne prendrons pas part au prologue de nuit mais rejoindrons Avignon pour un départ à 7h00 le lendemain.

MARDI 10 OCTOBRE 2017
Départ matinal depuis les locaux de Radio Vinci au Pontet.
Direction les Gorges de l’Ardèche pour une arrivée à Privas le midi.
 

Le temps est superbe et passé la fraicheur matinale, le bonheur est au rendez-vous sur le superbe itinéraire préparé par l’organisateur.
 

Quelques photos et bon moments en compagnie d’une Tesla (je n’en dirais pas plus) nous voici à Privas pour recharger les batteries, au sens propre comme au figuré !
 

Départ en début d’après-midi pour rejoindre St Etienne : au programme descente en vallée du Rhône, puis le sud du massif du Pilat, le col de la république (1100m) et la traversée de la ville « à la mauvaise heure ».
La journée fut aussi longue qu’agréable mais une bonne nuit s’impose pour la seconde journée qui nous conduira cette fois à Chablis du côté d’Auxerre.

MERCREDI 11 OCTOBRE 2017
Départ de Saint-Etienne pour rejoindre notre étape du midi : Dompierre dans l’Allier.
Le temps est frais et les brouillards persistants sur les premiers kilomètres : je regrette de na pas avoir installé des poignées chauffantes ce que font pourtant certains de nos clients !
Puis le soleil apparait franchement et le plaisir de rouler en Zéro dans la campagne française reprend ses droits !

Comme à son habitude depuis la départ, La zéro SR enchaine les kilomètres sans fatigue, au besoin en puissance et sans que son autonomie ne soit mise en défaut.

Je commence à constater que confier mes chargeurs à mon véhicule d’assistance me pose souci, malgré toute le savoir-faire de Sophie surnommée depuis "miss triple zéro"pour sa capacité à arriver aux bornes avec 0% ! : il s’arrête plus souvent et longtemps que prévu et je suis souvent contraint de l’attendre à l’étape pour lancer ma charge.

J’adopte donc une autre stratégie quand cela est possible : je confie mes chargeurs à des équipages en Tesla ! Les Californiens aident les Californiens (LOL comme ils diraient).
Merci à l’organisateur et à Fabien Lagier de #solutionsve #arauto pour leur aide précieuse.
 

Nous traversons ensuite pendant l’après-midi ,sous une superbe luminosité d’été indien, le Morvan par ses routes et forêts pittoresques en direction de Chablis où une fin d’étape arrosée nous attend.
Nuit à Auxerre après deux journées bien remplies et pas loin de 800kms au compteur… et dans les reins !


JEUDI 12 OCTOBRE 2017
Le temps a changé dans la nuit et nous nous réveillons à Auxerre sous un crachin très « breton ».

La journée nous amènera à une autre ville de vin : Chinon ! encore une belle soirée en perspective !
Routes humides, brouillard et fatigue nous font prendre la décision « raisonnable » d’embarquer la moto dans le Nissan e-nv200. On aura moins d’autonomie mais on sera au chaud !

L’étape prévue comprend un long trajet le matin sans bornes dépassant l’autonomie possible du Nissan. Nous suivons donc notre collègue e-nv200 spécial POLICE pour passer par la concession de Nissan Bourges, accompagné de la nouvelle Nissan Leaf. Elle n’a quant à elle aucun souci d’autonomie (non, je ne dirais rien car on ne peut communiquer dessus) mais évidemment les concessionnaires sont demandeurs pour la voir !
L’après-midi, pour rattraper le temps perdu en charge et détours, nous empruntons un « trajet maison » afin de rejoindre une cérémonie d’inauguration d’une borne rapide à 150kw à Sainte Maure de Tourraine !


Nous descendrons la moto du Nissan à 40kms de l’arrivée pour rejoindre Chinon en moto et en duo, Sophie souhaitant faire son entrée « dans sa ville » en Zéro ! Au passage ce fût bien agréable de rouler encore une fois (hips !) au milieu des vignes !
Doit-on parler de la soirée…. Restons sobre dans le compte rendu tout en remerciant le maire de Chinon Jean-Luc DUPONT pour son excellent accueil en Mairie puis l’organisation de la soirée dans « la cave personnelle de François Rabelais » !

VENDREDI 13 OCTOBRE 2017
Départ donné par Monsieur le Maire de bonne heure devant la Mairie de Chinon.
 

Le soleil perce vite après les brumes matinales et nous nous dirigeons vers Niort et la société SEOLIS, très impliquée dans le VE et disposant d’une flotte de MIA.

Après être passé par la concession NISSAN NIORT et avoir présenter à tous la Zéro, nous sommes accueillis de bien belle manière le midi autour d’un buffet.
La Zéro recharge ses batteries en vue de la dernière étape qui nous fera traverser le Marais Poitevin puis de beaux paysages vendéens avant la ligne d’arrivée à la Roche sur Yon, fin de notre périple à travers notre belle France!

A l’arrivée c’est non sans une certaine fierté que j’arrive sous les applaudissements des spectateurs et participants : et OUI, on l’a fait ! la Zéro a tenu ses promesses et n’a aucunement démérité pour cette première participation au milieu des voitures !

A ce moment là, je connaissais déjà les évolutions 2018 que Zéro présenterait à la presse la semaine suivante et je savais que le FET 2018 sera encore mieux en Zéro !


La charge semi-accélérée arrive chez Zero Motocycles en 2018, et recharger la moto - sur des « bornes auto » - l’année prochaine nécessitera moins de 2H répartis dans la journée pour boucler des étapes de 400 kms d'autant plus que l'on pourra compter sur des batterie à la capacité augmentée de 10% et à une optimisation de la consommation à haute vitesse.
 
D’ailleurs des clients m’ont spontanément demandé si on ne pourrait pas former une équipe ZERO Motorcycles – Citybike69. CHICHE ?

Citybike69, concessionnaire Zero Motocycles à Lyon l'a fait !